évolution de l'idée de décès

En naviguant sur internet, je suis tombé sur ce documentaire. Il explique les croyances des Égyptiens face à la mort, plus particulièrement, la création du livre des morts. Ce document était placés dans chaques tombes afin d'expliquer aux morts le passage par lequel ils devaient passer. Ce document a traversé les époques et encore une grande importance historique de nos jours. Il a traversé les âges, véhiculant les croyances des Égyptiens de 1500 av.JC au 4ieme siècle après J-C. Au british museum, se trouve un exemplaire original du livre des morts dans un état de conservation remarquable,  peint vers 1250 avant J-C. il fut écrit sur un papyrus de plus de 23 mètres et comportant plus de 65 prières et formules magiques, c'est le plus long document connus. Voici donc, pour le plaisir de la curiosité, le documentaire en question, qui illustre à quel point la mort est d'une importance inimaginable pour chacune des cultures à travers l'histoire : 

 ceci est une infime partie de ce document inestimable

J'ai du choisir une oeuvre qui illustre bien mon idée architecte, mon choix c'est arrêté sur la peinture La traversée du Styx du peintre Gustave Doré (1861). J'ai sélectionné cette oeuvre car l'histoire de cette toile, faisant partie de la mythologie Grecques illustre le fleuve des Enfers dans toute sa splendeur:

Le Styx est une rivière fesant le tour des Enfers, le séparant du monde terrestre. Le Styx affluent de la haine, le Phlégéthon rivière de flammes, l'Achéron le fleuve du chagrin, le Cocyte torrent des lamentations et le Léthé ruisseau de l'oubli, convergeaient au centre du monde souterrain vers un vaste marais. La croyance populaire disait qu'on pouvait le traverser sur une barque conduit tantôt par Charon, tantôt par Phlégyas, mais la plupart des traditions affirment que le premier faisait plutôt traverser l'Achéron et le second, le Phlégéthon.

La légende veut également que toute partie du corps qu’on y plongeait devenait invulnérable. Aussi,Thétis plongea-t-elle son fils Achille dans ses eaux et il ne resta vulnérable qu’au talon, la seule partie que Thétis n’avait pas submergée puisqu’elle le tenait par le pied, erreur qui coûta la vie à Achille.

Dans cette gravure sur bois, on peut y voir Aphrodite, traversant le Styx avec un amant, Charon se trouve à l'avant de la barque. Partout autour, on peut voir les gens se baignant et buvant l'eau du styx espérant devenir invincible.

Une fois mon sujet choisi

il me fallais prendre deux époques différentes afin de les comparer. J'ai choisi l'Égypte ancienne ainsi que la Grèce antique.

Pour débuter, la conception de la mort en Égypte ancienne. À cette époque, les Égyptiens avaient une certaine angoisse face à la mort, mais pas pour les même raisons que nous. Au lieu de vivre dans le déni de la mort, ils vivaient leurs vies dans le seul but d'avoir accès au royaume des morts (l'équivalent de notre paradis). Dans leurs croyances, à la mort d'une personne, leur âme parait devant les dieux et se font peser, de manière à savoir si ils avaient vécu une bonne vie. les actions commises de leur vivant étaient tous dictés dans la fonction de pouvoir entrer dans les champs d'Ialou (l'endroit ou les âmes dea justes viennent se poser) . Les cérémonies funéraires étaient très élaborés et des rites en l'honneur du dieu de la mort Anubis était régulièrement éxécutés ce qui nous mène à croire qu'ils vénéraient la mort plus qu'ils ne la craignaient. On peut citer comme exemple le rituel précis pour vider les corps, les momifier, et les entreposerles:  embaumeurs lavent et préparent le corps afin de procéder aux diverses opérations de momification, dont la durée est de sept décades, soit 70 jours. Le corps éviscéré est séché au soleil et enduit de plusieurs couches d'huiles végétales (résine de conifères, huiles et onguents) et animales (la cire d'abeille). Puis, commence la pose des bandelettes, non sans avoir disposé des amulettes sur le défunt. Ensuite, le corps est placé dans un réceptacle, le plus connu étant le sarcophage peint et gravé. Il n'y a qu'à regarder la grandiosité des pyramides de Gizeh, ces gigantesques tombeau, pour comprendre que la mort était importante. 

Pour les Grecs, la conception est semblable au Égyptiens. La mort n'est qu'un passage que l'on doit payer. Une pièce placée dans la bouche ou la main du défunt sert à payer Charon (l'équivalent d'Anubis, il acceuil les morts), qui transporte les morts au-delà du Styx et de l’Achéron, fleuves des Enfers ( leur royaume des morts). Déjà pour les Grecs la vie ne s'arrêtait pas à la mort puisqu'après son court passage sur Terre, l'homme erre indéfiniment au royaume d'Hadès.  À cette époque, la mort est considérée comme une délivrance, un honneur, si les rites sont effectués correctement.

En résumé, on peut voir une grande ressemblance entre les deux visions. Pour les deux époques cla mort est seulement un passage vers une autre forme de vie, un but pour lequel on se prépare pendant des années.

Dans le cadre de mon cours d'idée architecte, j'ai du trouver une idée qui a traversé le temps... Il m'a fallu plusieurs jours à choisir entre les milliers de possibilitées qui s'offraient a moi. J'ai finalement sélectionné l'idée de la mort. Pourquoi me direz vous ? La réponse est extrêmement simple: Le concept de la mort est quelque chose qui a toujours hypnotisé les êtres humains, moi compris. Des civilisations entières structurait certaines sphères de leurs vies pour se préparer à ce moment. Y a t-il quelque chose qui suit cet évènement ? Que nous arrive-t-il une fois mort ? Encore de nos jours certains la craignent, par peur de l'inconnu, d'autres l'attende avec impatience et curiosité. Il est impressionant de voir à quel point le thème de la mort a influencé l'humanité dans le mode de vie ainsi que les croyances des différentes civilisations à travers les époques.